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Asenaï K’verdine

Sommaire

Présentation

Histoire

AVANT LA RENCONTRE AVEC LES DOCTES

En 673, alors âgée de 10 ans, Asenaï K’verdine rencontre une Elue dans son village natal, Jassi, dans le Désert du Long-Silence. Elles échangent au sujet de la Sentence, et K’verdine est troublée car elle entend pour la première fois son prénom prononcé à voix haute. Alors que la caravane commence à s’éloigner pour reprendre sa route, c’est le cœur lourd que K’verdine salue ses parents et sa petite sœur, avant de courir pour rattraper le convoi.

En 687, Asenaï K’verdine est envoyée sur l’île de Nura’an par l’augure Saniya. Elle a pour mission de trouver quelqu’un, sans avoir aucune information sur son identité, et de ramener cette personne dans le Désert du Long-Silence. En tant qu’Élue au service de Saniya du siège Yashen, elle assiste aux négociations entre l’insulaire Lan Solvac et l’Élu Shayalan qui dirige la communauté locale de l’île, et rapporte ensuite les faits et les termes de l’accord conclu entre les deux partis auprès du Cercle des Huit. Elle remplit sa mission en ramenant Desna, la mère de Zaydan, au Désert du Long-Silence.

En 689, K’verdine, revenue après plusieurs années dans le village de Jassi où elle a grandi, prend le repas avec sa famille. Les deux soeurs finissent par s’isoler pour discuter avec enthousiasme. K’verdine lui partage les puissants sentiments qui la traversent depuis son départ avec complicité et bonheur. Cependant, lorsque Asmea lui annonce quitter prochainement le village pour suivre les enseignements d’une mage d’éther, l’attitude de K’verdine change du tout au tout et une dispute éclate. Elle s’offusque, sidérée de savoir que sa sœur va piller la ressource qui protège la Toile pour du pouvoir. Asmea lui révèle que la mage en question est celle qui était venue avec la caravane quand elles étaient petites. Furieuse, K’verdine lui annonce que choisir d’emprunter cette voie marquera une rupture terrible entre elle et sa famille, mais Asmea ne change pas d’avis. Le lendemain matin, K’verdine assiste au départ de sa soeur, bouillonnante de colère, elle tient fermement sa dague, et s’en prend à la mage dès que l’opportunité se présente. la menaçant de son arme, elle l’accuse de piller leurs ressources et de maintenant s’en prendre directement à son peuple. La femme ne se démonte pas, se contentant d’affirmer les remarquables capacités d’Asmea pour la magie, tandis que la pointe d’une épée se pose contre le cou de K’verdine. En une fraction de seconde, l’homme jette K’verdine au sol et s’apprête à commettre l’irréparable sous le regard empli de haine de la mage, mais Asmea s’interpose entre eux, menaçant de ne pas les suivre s’ils lui font du mal.

RENCONTRE AVEC LES DOCTES

Septième jour du mois des Lucioles, année 693.

Asenaï K’verdine voyage à bord du Nacre des Flots, le navire de Hijo Yoshida, en direction de l’île de Nura’an. Elle y est envoyée par l’augure Saniya, du Cercle des Huit, qui a eu une vision sur ce lieu.
Mais alors que le navire fait voile vers l’île depuis 15 jours, une violente tempête s’abat sur le vaisseau qui sombre au fond de l’océan. Transie par le froid et la fatigue, K’verdine peine à rester consciente tandis que Hijo Yoshida s’évertue de les maintenir tous deux à flots.

K’verdine reprend connaissance à bord du Rêve Azur. Elle y fait la connaissance de Hieronyme Dancie, et y retrouve Lan Solvac, médiateur d’Aetherion dont elle avait fait la rencontre six ans auparavant sur la même île de Nura’an. Elle découvre avec inquiétude que l’Élu Shayalan a organisé une rencontre diplomatique avec la Chambre des Médiateurs dans le dos du Cercle des Huit.

Une fois arrivés sur l’île, Shayalan est visiblement très surpris et mal à l’aise de la présence de K’verdine. Son inquiétude monte d’un cran lorsque Shayalan évoque les « hommes venus du ciel » qui séjournent à ce jour dans le fort Kal’a à la place de la garnison d’insulaires prévue par l’accord scellé il y a six ans. Il précise que la demande d’audience est de leur initiative. Selon elle, la formulation utilisée est très littérale, et cela la perturbe beaucoup car les termes ne lui évoquent que les chevaucheurs de wyrms.
Pendant la soirée, K’verdine observe beaucoup Shayalan. Elle pense que ce dernier a changé d’allégeance.

Le lendemain, K’verdine découvre une nouvelle ethnie : les Doctes, peuple à la peau ébène et aux accessoires mécanisés, venant de l’autre côté des tempêtes. Elle rencontre notamment une femme répondant au nom de Timanashe et Chinwe, son père. Il dit se faire appeler la « Voix de Roalys », le dragon des connaissances.

K’verdine accueille avec stupeur les révélations de Chinwe sur l’origine des Doctes, leurs « Néphyrites » et leurs projets. Elle s’offusque notamment de leur présence ici depuis bientôt un an, et de leur désir d’acheter le fort Kal’a alors que ce lieu est d’ores déjà l’objet d’un accord entre deux peuples.

Vous pouvez m’appeler Asenaï K’verdine ou K’verdine, mais juste Asenaï ça n’a pas de sens. Cela veut juste dire « vérité », mais je ne suis pas l’incarnation de la vérité, seul l’Oracle peut prétendre à cela.

Saison 3 – Partie 1

Un peu plus éloignée que les autres de l’épicentre de l’explosion, K’verdine ne subit que quelques éraflures. Elle se précipite vers Hijo pour lui prodiguer les premiers soins et reste à ses côtés jusqu’à ce qu’il revienne à lui. Lorsque Shanga entre dans la pièce et que la situation s’envenime, K’verdine sort sa dague : elle envisage de menacer la vie de Chinwe pour avoir l’ascendant sur le colosse, mais la Voix de Roalys se charge lui-même de calmer les tensions.

Lorsque Hijo souligne que les explosions étaient souterraines, K’verdine se rappelle un détail concernant les événements survenus il y a six ans : des Aser’Yashens avaient réussi à s’échapper du Kal’a et à esquiver les combats en empruntant des tunnels. Elle préfère garder l’information secrète pour le moment. K’verdine ne manque pas d’intervenir après des propos outranciers de Hieronyme envers les Aser’Yashens, précisant avec fermeté que ce sont les membres de l’expédition qui ont pillé sans vergogne les ressources de l’oasis et que la population locale ne faisait que se défendre.

K’verdine retourne à l’oasis, suivie de près par Hieronyme. Si K’verdine agit avec un grand respect pour la culture des Aser’Yashens, ce n’est pas du tout le cas pour celui qui l’accompagne. En utilisant la langue des signes, K’verdine présente le chantelame aux locaux comme un “idiot d’étranger”. Elle interroge les villageois pour entrer en contact avec de potentiels anciens rebelles. Sur la liste de noms ainsi obtenue, elle reconnaît celui de Sabrine, fille de feu Moïsha, l’ancien gardien du Kal’a. Elle questionne ensuite Ishaya, la gardienne de Nura’an, au sujet de Zeidan. Elle apprend notamment que ce dernier est le fils de la femme que K’verdine a ramenée avec elle au Désert du Long-Silence il y a six ans. Le discours assez critique de K’verdine envers le jeune augure semble décevoir un peu Ishaya.

K’verdine et Hieronyme retrouvent Hijo et Lan avant de se rendre au Nexus pour que le Jipanganais accède à l’atelier d’alchimie des Doctes. K’verdine y fait la rencontre de Jelan Dol, un ancien linguiste originaire d’Aetherion qui vit sur l’île depuis six ans, suite à l’expédition des insulaires. Ce dernier évoque les allers et venues des Néphyrites entre Nura’an et les Terres Rouges avant d’être interrompu par l’Archidacte Obadele.

Alors que Hijo et Lan évoquent tous deux avoir été officiellement chargés du commerce de la poudre rouge avant d’avoir également tous deux perdu leur poste au profit d’un rival, K’verdine souligne que s’être encore une fois tous deux retrouvés pris dans l’explosion survenue plus tôt est tout de même une drôle de coïncidence. Elle fait cependant remarquer que seul Lan était officiellement convié à cette rencontre avec Chinwe, et qu’il était donc peut-être le seul véritablement visé par l’explosion. Elle leur partage sa piste concernant le potentiel désir de vengeance de certains Aser’Yashens, étant donné que pour les locaux Lan est “celui qui a ôté la vie” de Moïsha

C’est vrai que les signes de respect et de gloire sont des signes très proches mais qu’il ne faut pas les confondre.

Saison 3 – Partie 2

Prévenue par le lieutenant Haldor Sigmund de la mort d‘Askel Than, K’verdine accompagne le groupe sur les lieux au Cœur de Nura’an, à l’arrière du temple en l’honneur de Yashen. Tandis que les trois hommes examinent le cadavre et la scène de crime, elle fait le tour du temple et croise deux Aser’Yashens ayant passé la nuit près du lieu sacré. Ils témoignent de la présence d’une combattante étrangère pendant la nuit, dont la description ne correspond pas à celle de la victime.

Une fois toutes les informations mises en commun, K’verdine propose de profiter de l’obscurité pour se rendre en éclaireur au hameau de Kali’an où semble s’être rendue l’assaillante blessée afin de ne pas perdre sa trace. Elle abandonne toutefois l’entreprise au profit de permettre une sépulture décente à la défunte et retourne donc au navire avec les autres. En chemin, ils passent par le BimaristanK’verdine interroge les soigneurs sur le hameau de Kali’an : un village en ruines depuis de nombreuses années, au nord de l’île, qui pourrait effectivement servir de refuge.

De retour sur le port de Dja’an, alors que la cérémonie est en préparation, K’verdine envoie un enfant Silencieux demander une audience auprès de Shayalan et de l’augure Zaydan le lendemain matin, en leur donnant rendez-vous à l’autel des kamis.

En recoupant toutes les informations glanées par le petit groupe pendant les préparations de la cérémonie, il devient clair que la lieutenant Nakra Béald, une Lame d’Or, mais aussi la dernière personne à avoir dirigé le fort Kal’a avant que la relève ne soit plus assurée, a trahi et puisse être coupable du meurtre. K’verdine souligne que la plupart des noms sur la liste retrouvée dans les affaires de Nakra Béald par Hieronyme correspondent à la liste qu’elle a elle-même obtenue en enquêtant plus tôt sur les personnes qui pourraient vouloir se venger de Lan.

Comprenant que le discours de Lan pendant la cérémonie n’a rien d’accusateur vis-à-vis des locaux, K’verdine prend le temps de traduire les propos pour les Silencieux du hameau de Dja’an qui se rassemblent peu à peu sur le ponton. K’verdine constate la bienveillance dont Lan fait preuve envers les siens. Elle comprend que le médiateur n’est aucunement présent ici en tant que pion dans un complot d’Aetherion à l’encontre des Silencieux. Jusque-là encore méfiante, elle réalise que les événements surviennent à la fois au détriment d’Aethetion et du Désert, et accorde sa confiance à l’ancien militaire.

Après la cérémonie, Hieronyme revient sur la lettre trouvée parmi les affaires de Nakra Béald. K’verdine comprend alors que l’attentat chez les Doctes et le meurtre d’Askel Than sont liés à un complot de longue date mis en place par la famille Asclépios qui semble avoir des comptes personnesl à régler avec Lan et Hieronyme. Elle fait remarquer qu’il reste tout de même un mystère à élucider : la présence de Lan et Hieronyme est dûe à Shayalan qui était particulièrement insistant dans son invitation. Elle les prévient donc de l’entretien prévu le lendemain. Hijo leur transmet les prévisions de la moniale Kaede Shimizu : un navire va débarquer prochainement sur l’île de Nura’an.

J’entends que vous ayez besoin de vos rites funéraires et je n’irai pas à l’encontre de ça, mais la nuit est longue…

Saison 3 – Partie 3&4

Le lendemain matin, K’verdine répond aux interrogations culturelles et religieuses de Hieronyme concernant les Silencieux et les différences entre les Silencieux du Désert et ceux de l’île de Nura’an. K’verdine garde patience face aux raccourcis et comparaisons douteuses de Hieronyme attestant de ses difficultés de compréhension.

K’verdine voit arriver un cortège d’une vingtaine d’Aser’Yashens au point de rendez-vous. Zaydan est au centre, entouré de ses adorateurs, et arborant une attitude très détachée qu’il conserve tout au long de la discussion, tandis que Shayalan est un peu plus sur le côté et visiblement très embarrassé de la situation.

K’verdine mène l’entretien avec la fermeté que lui octroient sa position et son rôle, jonglant entre accusations, menaces et interrogations. Ainsi, elle apprend que Shayalan, qui se fait pourtant vieux, n’a pas encore trouvé son successeur en tant qu’Élu sur l’île de Nura’an malgré ses recherches. Elle comprend également que Zaydan et Shayalan ont une responsabilité non négligeable dans la tentative d’assassinat de Lan et Hieronyme, car les deux Aser’Yashens assurent qu’ils savaient pertinemment que l’invitation des deux hommes à rencontrer les Doctes provoquerait des événements désastreux, mais qu’ils l’ont quand même fait, sous prétexte que c’était une nécessité pour permettre l’avènement d’une nouvelle ère. Shayalan pense que le jeune augure est le prochain Oracle et que son devoir d’Élu réside davantage dans la transmission des paroles de Zaydan et dans la protection de l’île et de ses habitants plutôt qu’auprès du Cercle des Huit. Pendant la discussion, K’verdine avoue avoir fait une erreur il y a six ans lors de sa mission : Desna n’était pas la personne qu’elle aurait dû ramener au Désert du Long-Silence. Shayalan sous-entendant que Zaydan serait la personne qu’elle cherchait. K’verdine est cependant très suspicieuse concernant les aptitudes d’augure et les prétendues visions du jeune homme. 

Après l’audience, le petit groupe se met en route pour le hameau de Kali’an où pourrait se terrer Nakra Béald, mais se retrouve pris en embuscade par quelques Aser’Yashens juste avant d’arriver à l’oasis. De sa dague, K’verdine achève facilement l’assaillant blessé par la balle de Hijo lorsqu’elle passe près de lui pour aller se mettre à couvert. Tandis que l’effet de surprise se dissipe et que le groupe reprend l’avantage, K’verdine prodigue des premiers soins à la jeune femme inconsciente qui faisait partie des attaquants. Lorsque le combat est terminé, elle apprend du jeune homme qu’ils ont capturé que la femme s’appelle Sabrin et qu’ils voulaient se venger de Lan. Pour pouvoir interroger la jeune femme, ils décident de l’emmener se faire soigner au Bimaristan.

En chemin, ils croisent Ishaya, qui n’est pas surprise de voir Sabrin dans cet état. K’verdine lui demande d’un ton désagréable si Zaydan avait vu venir cet événement, mais la gardienne lui répond que les Doctes sont tout aussi coupables que lui des malheurs récents. Ishaya signe à K’verdine le phénix des synergistes avant de lui indiquer qu’il ne faut pas boire l’eau du bassin.

Une fois au Bimaristan, K’verdine interdit aux soigneurs d’utiliser l’eau du bassin pour soigner Lan et Hieronyme, prétextant que les étrangers ne le mériteraient pas pour ne pas éveiller les soupçons.

Alors que cela fait quelques heures que Sabrin est prise en charge, K’verdine rencontre Gwydraedr Vykul. Originaire du Royaume de l’Exil, il faisait partie de l’expédition il y a six ans et se présente comme le mari de Sabrin. Il leur apprend que sa femme a rencontré un membre de leur équipage le soir de leur arrivée et que cette femme l’a manipulée à l’aide d’un article de presse d’Aetherion pour raviver son désir de vengeance.

L’article, publié en 688 dans le journal La Sentinelle, revient sur les événements d’il y a six ans sur l’île de Nura’an et glorifie Lan pour son intervention. La coupure de presse rapporte notamment des prises de paroles de l’ancien militaire. Même si Lan affirme qu’il n’a jamais rien prononcé de tel et qu’il n’a d’ailleurs jamais répondu à aucune question de presse, quel que soit le journal, K’verdine signale qu’il est impératif d’avoir une preuve concrète que l’article est entièrement faux. En effet, l’accord conclu il y a six ans stipule entre autres que Lan ne doit pas parler des incidents de Nura’an. L’existence de l’article constituerait alors une preuve de trahison et justifierait une déclaration de guerre entre les deux états. Heureusement, une analyse plus détaillée démontre clairement que l’article est faux et n’a jamais été publié à Aetherion.

Le groupe confie Sabrin à Ishaya le temps de tirer au clair les responsabilités de chacun et de procéder à un jugement équitable, avant de se rendre à Kali’an pour une fouille nocturne qui n’apporte pas de nouvel élément à la piste. Ils rejoignent donc le navire qui les attendaient au nord de l’île, conformément aux ordres de Lan. Au matin, la silhouette d’un bateau se dessine à l’horizon.

Vous savez que je suis un juge et que je pourrais tout aussi bien me transformer en bourreau, quelle vérité avez vous sciemment omise de me dire et de dire au cercle des huit à mon arrivée et depuis les 48h que nous sommes là ?

Saison 3 – Partie 3&4

La tension est à son comble alors que les deux navires se font face. Hieronyme leur annonce avoir reconnu la synodéenne Aelia Soufflevent, une ancienne chantelame ayant quitté la voie pour emprunter celle de la liberté. K’verdine prend le temps d’ouvrir le Livre des Vérités qui l’accompagne partout et y consigne les événements ainsi que la position des étoiles dans le ciel. Tandis que la capitaine adverse entame une discussion avec Lan en tant que capitaine de l’Espiègle, K’verdine remarque un homme, assez isolé, qui affiche le symbole de l’Unique parmi l’équipage adverse.

Suite à la victoire en duel de Hieronyme face à la capitaine Soufflevent, K’verdine assiste à l’interrogation de Theobald Gisemont par Lan. Ils apprennent ainsi qu’il mène une expédition pour apporter des documents recelant d’informations concernant les différents peuples de la Toile à la Docte Adesina, à la demande de Vaelorya d’Arylune. K’verdine s’énerve lorsque le cartographe ose leur demander de le conduire aux Doctes. Elle l’accuse avec véhémence de trahison et de mensonge, étant donné que leur corps expéditionnaire a été banni de cette île avec interdiction formelle de ne pas y remettre un seul pied. Prenant toutefois conscience du manque de vivres pour entreprendre une nouvelle traversée, K’verdine suggère qu’ils se ravitaillent au port de Dja’an.

Au matin, le groupe interroge Frère Jiran, le missionnaire de l’Unique qui était présent à bord de l’Espiègle, au sujet de sa présence ici. Apprenant qu’il venait propager la parole de l’Unique auprès des Doctes, peuple que Vaelorya lui a décrit comme profane, Lan et K’verdine comprennent que les termes de l’accord signé il y a six ans comporte trop de failles qui l’empêchent notamment d’être honoré. K’verdine prend conscience que Vaelorya a parlé de l’île à plusieurs personnes depuis son retour sur Aetherion, mais rien n’indique de plus grandes implications pour autant, au moins pour le moment. Lorsque Hieronyme empêche Jiran de descendre du Rêve-Azur, K’verdine s’impatiente, menaçant de le mettre aux arrêts.

Avant de quitter le navire, K’verdine annonce à Hijo qu’elle a demandé à l’Espiègle de porter un message au Désert du Long-silence à destination du Cercle des Huit, pour leur faire son rapport sur les événements depuis son arrivée sur Nura’an.

Le groupe décide ensuite de se rendre chez les Doctes. En chemin, alors qu’ils arrivent bientôt au niveau de l’oasis, ils croisent Gwydraedr qui poursuit Nakra Béald. Alors que Hieronyme se lance également aussitôt à leur suite et finit par arrêter la traîtresse, suivi de plus loin par Hijo et Lan, K’verdine reste à l’arrière avec Gisemont, en haut des escaliers descendant vers l’oasis. Via son scarabée, l’Elue se sent comme observée. Bientôt, une enfant Aser’Yashen d’environ sept ans parvient à sa hauteur. K’verdine a la sensation paradoxale que l’enfant est aussi perdue qu’elle sait exactement où elle va. L’enfant lui signe son nom : Jalila. Elle sort une sorte de galet de la bourse qu’elle porte à la ceinture, et lui montre, avec une légère hésitation dans ses gestes. Alors que K’verdine lui pose des questions auxquelles elle ne répond pas, un symbole apparaît sur la pierre. L’Elue comprend rapidement que c’est sa voix qui provoque l’apparition du symbole qui lui est inconnu et qui n’a rien d’un symbole Silencieux. Jalila lui révèle posséder cinq pierres similaires à celle-ci mais toutes porteuses d’un symbole différent, qu’elle a trouvées dans la grotte aux racines. Toutes deux savent pertinemment que leur rencontre n’a rien d’un hasard. Tandis que l’Elue sert l’enfant dans ses bras, cette dernière lui chuchote son prénom à l’oreille, confirmant ce dont K’verdine était déjà persuadée. Jalila lui présente les pierres comme l’héritage ou l’énigme de Yashen, elle a l’air soulagée de lui en parler et K’verdine perçoit notamment que l’enfant est complètement obnubilée par ces pierres. L’Elue lui dit de préserver le secret de sa voix, la mettant notamment en garde contre Zaydan, et de prendre soin de ses pierres avant que Jalila ne reparte avec la conviction que le destin les réunira prochainement.

Lan, Hijo et Hieronyme retrouvent K’verdine sur le chemin qui mène à l’oasis. Ils en profitent pour interroger leur otage davantage, mais le cartographe ne sait pas d’où provient l’argent utilisé pour financer son expédition. Gisemont leur révèle que la mage responsable du pillage d’Éther il y a six ans répondait au nom d’Adriana Dancie, déjà présente sur l’île avant l’expédition. K’verdine s’agace devant l’attitude de Hieronyme qui s’offusque et nie l’implication de sa sœur dans de tels actes, ça lui est inconcevable. Gisemont montre d’énormes difficultés à entendre et admettre que ses actes font de lui un traître, comme s’il était en quelque sorte aveuglé par le savoir, le poussant à faire de mauvais choix en l’empêchant de prendre en considération les différents angles d’une situation. 

Alors qu’ils approchent du Nexus, un Docte vient à leur rencontre, et leur remet l’invitation de Chinwe à la cérémonie des un an d’arrivée qui aura lieu le lendemain à l’Assemblée, bâtiment principal du Nexus

Tout à coup, une nephyrite perce les nuages, et K’verdine, livide, peut enfin en observer une pour le première fois de ses propres yeux et réaliser alors la menace gigantesque que peut représenter ce peuple pour le reste de la Toile.

Une fois remis de leurs émotions, le groupe poursuit son chemin vers le Nexus pour demander une audience auprès de Chinwe, qui accepte de les recevoir. Ils lui exposent les résultats de l’enquête sur l’attentat lors de leur première rencontre, et lui présentent les difficultés de la diplomatie avec le reste de la Toile en essayant de mettre en lumière les actes des Doctes qui pourraient mettre à mal les relations pacifiques entre les différents peuples. Ils lui présentent également Gisemont, mandaté par Adesina pour apporter des livres et des documents sur Aetherion et la Toile. K’verdine insiste sur la place de l’échange d’informations dans la diplomatie, soulignant que les agissements d’Adesina entrent en totale contradiction avec le concept de diplomatie. Elle mentionne et explique également l’ingérence dont font preuve les Doctes à l’encontre des Aser’Yashens en évoquant leur lien avec Zaydan, qui pourrait les entraîner une guerre contre les Silencieux. K’verdine sent que Chinwe se sent concerné et agacé quand elle a parlé d’Adesina et Zaydan. K’verdine découvre que Zaydan a prédit des événements qui se produiraient lorsque Chinwe retournera sur les terres rouges, et ce dernier semble croire en ses capacités. Le groupe demande des précisions sur le déroulement de la cérémonie d’ignition et potentiellement de l’étiquette à suivre pour que tout se passe bien. Ils se renseignent également sur le fonctionnement de la société Docte, de leurs insitutions et leur lien avec le dragon de la connaissance, ce que Chinwe apprécie beaucoup. K’verdine apprend entre autre que les arcanistes naissent avec des pouvoirs. Elle interroge aussi Chinwe au sujet du comportement étrange des anciens membres de l’expédition, et ce dernier lui répond qu’ils se sont servis d’eux pour obtenir des connaissances. K’verdine prend soin de ne pas répondre lorsque Chinwe leur demande s’ils seront présents demain à la cérémonie.

En direction de l’oasis pour la nuit, K’verdine exprime que Chinwe n’a pas du tout l’air d’être au courant de ce qu’il se passe exactement dans les décisions prises et les actions faites au sein des différents ordres. En chemin, K’verdine fait plus ou moins en sorte de trébucher et se blesser pour se rendre au Bimaristan sans le reste du groupe, elle accepte toutefois que Hijo l’accompagne. Elle lui expose ses plans pour la suite : elle n’assistera pas à la cérémonie pour pouvoir obtenir des informations en se faufilant dans les bâtiments importants des Doctes. Elle souhaite profiter de son temps au Bimaristan pour recruter des personnes de confiance qui pourront l’y aider. Hijo indique qu’il comprend et qu’il ne l’en empêchera pas. 

K’verdine découvre l’implication de Gwydraedr dans l’arrestation de Nakra Beald et comprend que son aide n’a pas été prise en compte et encore moins récompensée par Lan et Hieronyme. K’verdine prend bien soin de noter ce manque de considération. En échange de la sécurité de Sabrin, K’verdine obtient la loyauté de Gwydraedr dans son projet de se constituer un groupe fiable qui lui permettra également d’avoir plus de pouvoir à la fois au sein de la communauté Aser’Yashen et auprès des Doctes

Au matin, alors que le groupe fait route vers le Nexus, K’verdine leur fausse discrètement compagnie, conformément à ses projets. 

Dans un premier temps, K’verdine investigue le phénistrope et les affaires de Jelan Dol, elle comprend que Obadele est la responsable des lieux et que l’objectif est de transformer cet endroit en une importante base de connaissances pour les Doctes. Elle tique cependant sur le terme “mnemoréens”. De ce qu’elle en comprend, la collecte des connaissances par le phénistrope n’est qu’une première étape qui va ensuite servir pour ce projet des “mnemoréens”. Elle apprend également que les Doctes ont fait des expérimentations sur l’ancien linguiste insulaire et ses capacités de mémorisation et d’apprentissage.

Ensuite, K’verdine atteint le bâtiment des synergistes, elle y cherche notamment des informations sur le mécanisme installé dans le bassin de Yashen. Elle comprend que Imayi semble être parvenue à restaurer les déliones via un procédé alchimique dont elle déniche notamment des recharges. Des documents indiquent que Imayi a rapidement remarqué des effets secondaires sur les Aser’Yashens qu’elle n’avait pas anticipé. Chinwe en a été tenu au courant et depuis ce moment, la Docte semble avoir mené ses recherches de son côté en toute discrétion.

K’verdine a le temps de se rendre chez les alchimistes. Elle ne trouve aucune mention d’éther dans leurs recherches, mais relève cependant de “l’élystera”. Cela semble être un procédé alchimique à vocation pulmonaire. Grâce aux documents à sa disposition, elle comprend également que le phénix a une importance pour l’obtenir. 

La cérémonie terminée, K’verdine parvient à évacuer les lieux sans se faire repérer.


Le lendemain matin, comme convenu entre Chinwe et le reste du groupe à la fin de la cérémonie, K’verdine retourne au Kal’a en compagnie des trois autres et monte à bord d’une nephyrite.

Asenaï K’verdine

Informations

Âge
30
Ethnie
Silencieuse
Fonction
Elue
Importance
PJ