Episode 2
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EP02 – Le Catalyseur d’Ether
Le résumé
La machine semblant à la fois de nature arcanique et mécanique, Nayela et Ezofia analysent la machine avec leurs compétences respectives. Selon Ezofia, Ceryn a utilisé deux collèges de magie pour enclencher la machine : le collège des Conjurateurs en majorité mais avec une influence de Cosmologie, alors que les Conjurateurs doivent s’en tenir à leur seul collège de magie. De son côté, Nayela avait passé des semaines à concevoir les différentes pièces de la machine. Elle remarque un dysfonctionnement au niveau des cartouches pour l’alimentation, mais ne peut apporter davantage de précisions puisqu’elle ne connaît rien en Arcanes. Elle assure toutefois que les cartouches ne sont pas de sa fabrication.
La magistrate d’Amethyste Thalissane communique à Faraminn l’impatience grandissante des dignitaires, l’invitant à faire le point sur les événements et sur les pistes envisagées et à lever l’isolement sur les invités. Faraminn lui souligne notamment les potentielles complications que la situation pourrait entraîner avec Aetherion et l’Ordre d’éther. Oriana Asclépios, la médiatrice d’Aetherion qui accompagnait le mage Khaeltar, ne manque pas de les interrompre pour leur exprimer son mécontentement, exigeant des explications et des réponses suite au fiasco de l’inauguration. Les invités sont alors autorisés à évacuer les lieux et rejoindre leurs quartiers sans quitter Amethystia avant que le voile ne soit levé sur toute cette affaire. Faraminn raccompagne Oriana jusqu’à l’entrée.
Partis en éclaireurs au bureau de Ceryn, Filoména et Alban recherchent des informations sur la machine et ses travaux. La directrice du musée en profite également pour chercher des documents que le mage devait remettre au Prêtre-Dragon Lythandros, mais aussi, et surtout, s’il y reste des fioles comme celles qu’elle portait en pendentif. Si les fouilles de Filoména ne sont guère fructueuses, une substance scintillante qui semble avoir attaqué le pied d’une plante attire le regard d’Alban. Filoména y reconnaît un procédé alchimique peut-être altéré par un sort de Conjurateur. Au fil de ses réflexions, la directrice du musée réalise soudainement que Ceryn n’avait pas le porte-documents qui ne le quitte pourtant jamais d’habitude pendant la démonstration. Inquiète et perturbée, Filoména lui révèle alors que Ceryn était la personne qui lui permettait de rester en vie.
Et pensez bien à une seule chose, c’est que je suis un peu perturbée, parce que la personne qui me maintenait en vie vient de disparaitre.
Filoména Fael
De son côté, Ezofia essaie de remonter le moral de Hieronyme, dont l’aplomb légendaire s’est pourtant volatilisé avec la disparition d’Adriana.
Nos cinq protagonistes se retrouvent alors dans le bureau de Ceryn. Alban leur dévoile par ailleurs qu’il était au courant pour la démonstration parce qu’il finançait directement les travaux du mage et précise que son intérêt est bien plus personnel que financier dans le succès de ce projet. L’expertise de Faraminn en matière d’alchimie permet de mettre en exergue plusieurs choses. Le procédé alchimique a été versé là seulement quelques heures plus tôt, et il en reconnaît les réactifs : il s’agit d’une base qu’il a lui-même fourni, mais qui a effectivement subi des modifications par conjuration. A noter que la couleur du procédé ressemble à s’y méprendre à celle de la substance retrouvée sur les capsules de la machine.
Pendant que Faraminn va récupérer une des capsules pour comparer les deux procédés, Hieronyme souligne que les artefacts que portaient les mages n’ont pas disparu avec eux. Filoména examine alors le pendule laissé derrière Adriana que Hieronyme avait gardé avec lui : un artefact lié aux Cosmologues parfaitement fonctionnel, mais qui lui semble actuellement anormalement surchargé en éther.
De retour, Faraminn constate que les ingrédients utilisés pour les deux substances n’ont toutefois rien à voir et peut d’ailleurs en reconnaître certains. La substance des capsules n’est pas de sa confection. Il comprend cependant que ce produit a vocation à ressembler à celui utilisé sur la plante, et qu’il n’a aucun lien aux travaux de Ceryn, ne laissant pas de place au doute : il s’agit d’un sabotage.
Puis-je vous rappeler que nous avons notre propre libre arbitre, jeune homme ?
Faraminn Santis à Hieronyme Dancie
Alors qu’ils quittaient les lieux, Faramin reconnaît la calèche d’Oriana qui revient au musée. Elle présente l’excuse d’avoir oublié sa veste afin d’y retourner.
Hieronyme précise que les Dancie et les Asclépios ne sont pas en très bons termes, et qu’Oriana pourrait donc bien figurer sur la liste des suspects à qui pourrait notamment profiter la disparition d’Adriana.
Pendant ce temps, Hieronyme vérifie que le collier offert par Adriana est toujours là et s’il a réagi à la machine. Mais le collier se transforme soudainement en un étui de cuir qu’Ezofia et Filoména reconnaissent immédiatement : le fameux porte-documents de Ceryn.
Avec une certaine urgence, le petit groupe se rend au Collège des Conjurateurs, pour inspecter le deuxième bureau de Ceryn. Une fois arrivés, ils décident d’ouvrir le porte-documents. A l’intérieur, se trouvaient des parchemins, et dissimulé dans le capuchon, un petit mot plié à la va vite, signé de la main d’Adriana, et dans lequel elle charge son frère de conserver précieusement les documents en attendant de les lui remettre au salon des Lanternes, le lendemain au soir. Dans le message, elle insiste sur la grande importance de la tâche qu’elle lui confie.