Les Faéries

Parmi les phénomènes mystiques présent sur la Toile, ceux issus de l’Archipel du Synode sont nimbés d’un mystère qui intrigue à raison. Le tissage des Faéries mérite d’être expliqué pour comprendre la philosophie Synodéenne de l’Harmonie et le lien si unique qui unit le peuple Synodéen à ces Ancestraux.

Les Faéries

Présentation des Faéries

Les Faéries sont des créatures mystiques présentes depuis toujours dans l’Archipel du Synode. C’est pour cette raison qu’ils font partie des Ancestraux, présents avant même la descente des Dragons.
D’une toute petite taille (10 à 30 cms), elles vivent principalement dans les forêts luxuriantes du Synode où on les repère en raison de leur léger scintillement. Elles prennent généralement la forme d’une petite créature humanoïde, et peuvent avoir de légères spécificités comme de petites ailes ou une couleur particulière.
Craintives, elles n’apprécient généralement pas la présence humaine et vivent en retrait de la civilisation. Personne n’est en revanche capable de dire si les Faéries ont développé une sorte d’organisation.

L’histoire des Faéries

Les Faéries étaient présentes lors de l’arrivée du Dragon du Rêve, Ishakan, sur les iles du Synode. Curieuses mais méfiantes envers le Dragon, elles constatèrent que ce dernier n’adopta pas une attitude hostile à leur égard.
Néanmoins, leur Éclat commença a être absorbé par la Flamme du Dragon du Rêve à son insu. Souhaitant préserver les Ancestraux et l’Harmonie, Ishakan se mit alors en retrait de la Toile, entrant dans une sorte de stase permanente et devenant ainsi une entité éthérée à l’écart du monde physique.

Lorsque les premiers Eveillés arrivèrent pour peupler le Synode, ils eurent aussi une attitude amicale lorsqu’ils découvrit les Faéries. Certains d’entre eux parvinrent à créer un lien unique avec une Faérie, devenant alors Tisseurs d’Éclat.

L’Éclat des Faéries

L’Éclat d’une Faérie représente en quelque sorte son énergie vitale. Il est impossible pour quiconque d’expliquer exactement en quoi consiste cette Éclat. Les Synodéens savent à présent que le scintillement d’une Faérie matérialise la puissance actuelle de son Éclat. Un œil averti peut également remarquer lorsqu’un Ancestral fait appel à son Éclat.
A présent, les Synodéens ont conscience que l’Éclat se régénère davantage dans les lieux éloignés de la civilisation, ou aux cotés d’œuvres à même d’émerveiller la Faérie.

Les Tisseurs d’Éclat

Le rêve de tout jeune Synodéen est d’être en capacité de lier son art à une Faérie. Pour ce faire, il doit être en mesure de tisser l’Éclat de la créature, à travers un procédé complexe. La quête d’une Faérie peut prendre plusieurs mois, années, voire ne jamais aboutir. C’est pour cette raison que les Tisseurs d’Éclat sont respectés dans tout l’Archipel.
Pour se lier à une Faérie, un Synodéen doit tout d’abord être prêt psychologiquement et le faire pour de bonnes raisons. A travers un périple dans les terres Synodéennes, il se met alors à la recherche de ce qui sera certainement l’unique compagnon à même de ressentir son art. Lorsqu’il pense être au bon endroit et au bon moment, le Synodéen utilise alors son art avec autant de pureté et d’excellence que possible. La plupart du temps, rien ne se passe, mais dans certains cas exceptionnels, la Faérie ressent l’appel de l’artiste. Si c’est le cas, les choses peuvent aller vite ou prendre plusieurs jours pour apprivoiser la créature. A l’issue de ce procédé, si tout s’est bien passé, le Synodéen est alors en mesure de ressentir l’Éclat de la Faérie mais aussi de puiser dans cette énergie. Il est alors enfin Tisseur d’Éclat. L’œuvre créée durant le tissage devient alors le symbole de ce lien et un bien d’une valeur sentimentale inestimable pour le Tisseur.
Un Tisseur d’Éclat ressent les émotions de sa Faérie bien qu’il soit incapable de communiquer directement. En fonction de l’art du Synodéen, le lien peut prendre différentes formes et les émotions ressenties également. Dorénavant, il est surtout possible pour l’artiste de puiser dans l’Éclat de la Faérie afin d’accroitre sa créativité et son talent artistique. Cet usage n’est pas sans risque puisqu’en abuser endommage durablement l’énergie vitale du Faérie, ce qui est un crime au Synode. Lorsqu’un Tisseur fait appel à l’Éclat, la Faérie scintille davantage le temps de la réalisation de l’œuvre.

Jusqu’à présent, aucun ressortissant extérieur au Synode n’est parvenu à se lier à une Faérie.
Le personnage d’Aryl Seelune dans l’Actual Play est une Tisseuse d’Éclat.

Les Bosquets d’appel

Il existe certains lieux reculés dans l’Archipel, dont la résonance mystique semble accroitre la présence de Faéries. Personne n’est capable d’expliquer cette raison, mais ces endroits sont progressivement devenus des lieux sacrés pour les Synodéens, et ont été nommés Bosquets d’appel.
Au fil du temps, de plus en plus de jeunes Synodéens se sont donc rendus sur place afin de poursuivre leur quête d’un petit compagnon. C’est pour cette raison qu’ont été créés les Protecteurs d’Éclats, chargés de s’assurer du respect des Bosquets d’appel et de la protection des Faéries.
L’un des plus célèbres est le Bosquet d’appel du Domaine de la Pierre Ronde où repose à présent la plus célèbre des Tisseuses d’Eclat, la conteuse Elonara.

L’affaiblissement de l’Éclat

L’une des plus grosses craintes actuelles du Synode est la diminution du nombre de Faéries et l’affaiblissement de leur Éclat. Pour beaucoup, cela est lié au développement de la société Synodéenne et de ses grandes cités.
Pour remédier à cela, le Cercle des Illustres a donc pris plusieurs décisions. Tout d’abord, le développement de la société humaine est nettement plus encadré et surveillé. Dans le même temps, le Synode a pris la décision de s’ouvrir davantage au reste de la Toile afin de trouver des moyens d’émerveiller les Faéries pour accroitre la régénération de leur Éclat.