République des Joyaux

Sommaire

Ni alliées, ni ennemies, mais liées par les méandres de l’histoire. Tel est le lien qui fédère les Cités de la République des Joyaux.
Charte des Cités-Franches. Introduction.

Sous le joug du Dragon Gardien

Avant de devenir la République des Joyaux, les habitants du Continent vivaient sous le règne du Dragon Gardien. À cette époque, le territoire était parsemé de modestes communautés dirigées par les lieutenants du Dragon. Les insulaires, restés fidèles au Dragon Roi, partageaient avec les Continentaux la langue et les coutumes tolaréennes.

Tout changea avec l’avènement de l’Unique, prédit par la prophétesse Sonate en l’an 220. Une majorité de Continentaux se rallia à Eulice, un chevalier de l’Unique, et se dressa contre le Dragon Gardien. Bientôt, avec le soutien de la Lumière, le Dragon Gardien fut vaincu, sa couronne fondue et ses six joyaux confiés aux dirigeants des six principales communautés ayant rejoint Eulice.

Ainsi naquirent officiellement les six Cités et la République des Joyaux, affranchies de la domination des Dragons :

Ceux qui refusèrent le culte de l’Unique se réfugièrent à Opaline ou partirent rejoindre les Exilés et le Dragon Roi.

La Charte des Cités-Franches

Les Cités se développèrent rapidement pour devenir de magnifiques villes, mais la rivalité entre elles engendra souvent des tensions, menaçant de dégénérer en conflits. Pour prévenir de tels désastres, les dirigeants des six Cités signèrent en l’an 298 la Charte des Cités-Franches, accordant à chaque cité une large autonomie tout en instaurant une coopération et en prohibant les actions néfastes ou les guerres fratricides.

La prospérité des Cités-Franches continua de s’épanouir, chacune suivant sa propre voie. Amethystia devint un centre de savoir et de philosophie, tandis qu’Onyxos se distingua par ses académies d’escrime, ses compagnies de mercenaires et ses spectacles de gladiateurs. Diamantys prospéra grâce à son commerce maritime, tandis que Saphira attira les artistes et les esprits créatifs. Opaline, dont la richesse était fondée sur l’alchimie, devint le refuge des survivants du culte des Dragons sur le continent.

La guerre avec Héliodorès

La rupture de la Charte des Cités-Franches survint lorsque Heliodores, la Cité-Sainte, adopta une attitude de plus en plus autoritaire dans sa promotion du culte de l’Unique. Contrairement aux autres Cités, Heliodores tentait d’imposer violemment sa religion.
L’assassinat en 532 du Missionaire Yélénite Maharissan à Opaline déclencha la guerre, marquant le début de la Grande Purge et de la scission avec la Cité-Sainte. Opaline fut gravement endommagée, devenant par la suite un repaire pour la pègre. De son côté, Heliodores fit sécession et fonda le Bastion des Éclairés à la fin de la guerre.

De nos jours

Malgré ces troubles, la République continue à rayonner grâce à ses Cités majestueuses, mais craint la concurrence de la puissante Aetherion et son influence grandissante sur la Toile entière. Elle s’est de plus en plus éloignée du Culte de l’Unique, les plus fervents continentaux ayant rejoint le Bastion au fil des années, répondant à la Fascination. Chaque Cité semble également jouer de plus en plus la carte de ses propres intérêts, même si tous les 5 ans a lieu une rencontre entre les représentants respectifs de chacune.